Jeffrey Skilling est sorti de prison il y a quelques jours. Ce nom ne vous dit rien ? Il a pourtant eu une grande influence sur votre vie ! Celui de Kenneth Lay guère plus ? Et si on vous dit Enron, et la faillite de Arthur Andersen ? Les plus affûtés commencent à refaire le film, les plus curieux lancent une requête dans leur moteur de recherche préféré…

Mais plus certainement, vous oublierez rapidement ces noms. Vous « zapperez » passerez à autre chose sans avoir mesuré le moins du monde, à quel point la spectaculaire faillite du groupe Enron en 2001 a bouleversé le monde, et transformé votre vie professionnelle et la société toute entière.

Car la faillite d’Enron a été le cruel révélateur des limites de notre modèle de régulation et de notre système économique. Des loups pouvaient se cacher dans la bergerie, masquer leurs activités, tromper des années durant leur pairs, fabriquer des profits et dissimuler des pertes abyssales ! Tout ceci au nez et à la barbe du berger, les autorités de régulations, et avec la bénédiction du vétérinaire, les auditeurs comptables…

La réponse judiciaire fut violente, les dirigeants condamnés à des peines de prison exemplaires et contraints à indemniser les victimes sur leurs deniers personnels ; Arthur Andersen y perdit la confiance de ses clients et fut démantelée ; et le régulateur définit une série de mesure de contrôle les fameuses loi Sarbanes-Oxley, supposées améliorer la transparence de l’information économique, et éviter les comportements déviant et frauduleux dans les entreprises.

Mais la loi Sarbanes-Oxley n’a finalement réussi qu’à définir la couleur de blanc à utiliser par la blanchisserie…Car en donnant l’illusion que la multiplication des contrôles pouvait permettre de circonscrire les risques et détecter les comportements frauduleux, elle a surtout permis de préciser là où le régulateur souhaitait ; ou pouvait ; braquer son projecteur, en laissant prospérer quantité de zones d’ombres. Elle a en outre donné une fausse assurance aux dirigeants et aux régulateurs, et à l’économie dans son ensemble, en laissant croire que les contrôles permettaient de remplacer l’éthique.

Si l’absence de contrôle peut s’accompagner de négligences professionnelles dommageables pour l’entreprise, leur multiplication n’est qu’une vaine barrière face aux comportements délictueux. Les contrôles n’y peuvent rien ! C’est là une grave illusion qui s’accompagne d’une perte généralisée de la confiance entre les acteurs économiques, des entreprises vis-à-vis de leurs collaborateurs et réciproquement. La tentation est alors grande, au mépris de toute subsidiarité, de centraliser et concentrer le pouvoir, cette concentration des pouvoirs ayant pour effet de limiter la créativité et l’efficacité de toute l’organisation et d’en démobiliser les collaborateurs. Et ne solutionnant pas le cas… ou la direction elle-même a des comportements immoraux.

Il nous faut donc dépasser la morale-mirage du contrôle et en tirer une maxime exigeante : il n’existe pas de confiance, et donc d’activité économique pérenne, sans comportement personnel moral. La confiance ne procède pas du contrôle et de la centralisation du pouvoir, mais des comportements individuels droits ! L’économie de la confiance, ne peut faire l’économie de personnes de confiance !
Recréer une société de confiance : c’est l’opportunité que nous offre la révolution collaborative !
Or, recréer de la confiance, c’est ce que permet la révolution collaborative. L’économie collaborative est probablement l’antidote à la concentration des pouvoirs et à la déresponsabilisation personnelle. En permettant de produire une information fiable et décentralisée, de valoriser les comportements vertueux ou d’identifier les irresponsables, elle porte en germe une puissance de transformation des comportements individuels, au bénéfice d’une communauté de confiance que l’on souhaite la plus large possible.

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